Le Koleos à l'épreuve

[cyrille]

Le Koleos à l’épreuve

Le Koleos offre le meilleur du métissage Renault-Nissan. Mais si ce SUV trempe volontiers les pneus dans l’eau, le gros moteur essence n’est pas le choix le plus recommandable.

Koleos rejoint la grande famille des SUV compacts avec une plateforme de Nissan X-Trail, mais il se distingue de la concurrence par ses lignes, voulues douces. Contrairement à ses compatriotes Citroën C-Crosser ou Peugeot 4007, il proscrit toute forme d’agressivité visuelle pour un style politiquement correct. Reste toutefois à apprécier une face avant particulière, dont les narines tranchent avec le nouveau style Renault.

Avec 1680 kg sur la balance, le Koleos n’est pas un poids plume. Raison pour laquelle le franco-coréen reçoit, en essence, un gros 4-cylindres 2,5 l d’origine Nissan plutôt qu’un 2-l. Renault propose aussi une version simple traction, plus légère et meilleur marché (à partir de 31900 francs). La transmission quatre roues motrices «All mode 4×4-i» est également fournie par le partenaire japonais, spécialiste en la matière.

Le Koleos offre un confort au-dessus de la moyenne, tant au niveau du filtrage des aspérités que de l’insonorisation. Le gros 2,5-l jouit d’une marche plutôt cultivée et assure de promptes accélérations. Il lui manque cependant la souplesse d’un turbodiesel à mi-régime. Sur autoroute, il ne faut donc pas hésiter à rétrograder d’un ou deux rapports pour dépasser franchement. Le moteur grimpe assidûment en régime et le maniement du levier est précis, mais cette manière de faire ne colle pas vraiment au caractère du véhicule.