Ainsi ces deux entreprises vont investir communément 1 milliard d’euros pour améliorer les batteries et l’électronique des dispositifs hybrides (mild et full hybrid) sur lesquels Audi et le groupe VW ont commencé de plancher (Q7, Q5, A1 Metroproject, A5, A4, Golf…).
Il faut dire que VW et Audi payent cher les décisions passées de leurs dirigeants en matière d’hybridation, qui avaient estimé que le surcoût pour ces véhicules aurait été trop difficile à accepter pour les consommateurs, malgré de meilleures performances en consommation.
Sauf qu’aujourd’hui ces mécaniques sont devenues incontournables, pour des questions politiques (l’image qu’elles renvoient), des questions de législation (les motorisations hybrides pouvant aider ces constructeurs à passer la barre fatidique des normes CAFE et européennes sur les émissions globales de leur flotte) et même des questions commerciales et économiques. En effet tous les sondages effectués en Europe et Amérique du Nord montrent une adhésion étonnante des consommateurs aux motorisations hybrides, et la question du surcoût risque de vite devenir secondaire si comme certains le prédisent déjà, le baril de brut passe la barre des 200 dollars d’ici 12 mois…
Ainsi Wolfgang Hatz, responsable de la Recherche et du Développement chez Audi admet-il que ces solutions n’ont pas été totalement explorées, la barrière du coût final du véhicule ayant été jugée trop importante.
Mais vous l’aurez compris, les choses risquent de vite changer chez le groupe allemand…
