L’insolente réussite de Volkswagen
- sbouchaibi
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L’insolente réussite de Volkswagen
Chez Volkswagen, on n’est pas du genre « bling-bling ». Le groupe a pourtant mis les petits plats dans les grands pour fêter, ce 4 septembre, à Berlin, la sortie de sa nouvelle Golf, septième du nom. Plus de 600 invités sont réunis dans la Neue Nationalgalerie, le musée d’art moderne de Berlin, privatisé pour la soirée. Au milieu des véhicules se pressent ministres, ingénieurs et journalistes, tandis que la Weissbier , la bière blanche berlinoise, coule à flots, au même rythme que la musique techno.
Il faut dire que la Golf fait partie des joyaux du patrimoine de Volkswagen. La première version date de 1974, il y a trente-huit ans ! Depuis, il s’en est vendu 29 millions dans le monde entier : plus que la célèbre « Coccinelle » (21 millions). Cette berline compacte, citadine bien équipée, est encore aujourd’hui la voiture la plus vendue dans sa catégorie. Pourtant, à regarder le défilé des anciennes versions, on voit à peine la différence. Les angles se sont arrondis, mais la voiture a conservé son arrière trapu et son capot effilé. « Chaque nouvelle version doit se singulariser tout en restant la même », assure Walter de Silva, responsable du design. La nouvelle est un peu mieux équipée, un peu moins gourmande en carburant, mais tellement proche de sa devancière.
C’est cela la force de Volkswagen : savoir se renouveler tout en restant soi-même. Quand on demande à Martin Winterkorn, le patron de la marque, combien de générations de Golf devraient encore voir le jour, il lâche avec grand sourire : « Un grand nombre ! C’est une voiture populaire et qui doit le rester. » Alors, c’est cela que l’on célèbre surtout ici ce soir : la toute-puissance de Volkswagen, c’est-à-dire sa capacité à demeurer l’une des locomotives de l’industrie allemande en vendant massivement des voitures chères, fiables et bourrées de technologie.
La marque trône en effet au sommet du podium européen des constructeurs. Quand l’ensemble du secteur connaît des temps difficiles, le groupe Volkswagen réalise des bénéfices records et voit s’envoler ses ventes. L’an dernier, VW s’est hissé au deuxième rang mondial, derrière General Motors, avec plus de 8 millions de véhicules vendus. Le groupe a surtout réalisé les plus grands profits de l’industrie automobile mondiale : 15 milliards d’euros. Et Martin Winterkorn le dit sans complexe : « Nous voulons devenir les premiers constructeurs en 2018. » Volkswagen prévoit alors d’assembler plus de 10 millions de véhicules par an, tout en améliorant sa marge pour la porter à 8 % (contre 5 % aujourd’hui).
Comment fera Volkswagen pour y arriver ? La force du groupe, c’est d’être fortement mondialisé. Il est très présent en Chine, où il assemble et vend plus de deux millions de voitures. Il prévoit de monter à trois millions et d’investir 14 milliards d’euros dans ce pays. À titre de comparaison, PSA, le mieux implanté des constructeurs Français, écoule aujourd’hui environ 450 000 véhicules. La force de Volkswagen, c’est aussi le grand nombre de ses marques : Skoda, Seat… Mais la pépite, c’est Audi. Dédiée au haut de gamme, elle contribue pour 36 % aux résultats du groupe. Or, il faut se souvenir de ce qu’était Audi il y a trente ans… Après vingt ans d’efforts, Audi fait jeu égal avec BMW et Mercedes, les deux rivaux. Volkswagen peut désormais plastronner dans ses publicités et se présenter sous le slogan « das Auto », en allemand dans le texte. VW, c’est bien l’auto, toute l’auto.
Le père de cette réussite, c’est Ferdinand Piëch, petit-fils du fondateur de Porsche, qui a dirigé Audi durant dix-huit ans. Ingénieur exigeant à l’extrême, passionné de technologie, il a redressé la marque, avant de prendre la direction de Volkswagen en 1993. Il en est toujours la figure emblématique. Son dernier titre de gloire a été de boucler cette année le rachat de Porsche par VW, à l’issue d’une bataille qui a laissé des traces. Une branche des Piëch restait en effet propriétaire de Porsche. Elle était en train de racheter Volkswagen, jusqu’à lancer une OPA en 2007. L’opération a mis Porsche en difficulté. Ferdinand Piëch a contre-attaqué. Aujourd’hui, c’est Volkswagen qui est en train d’absorber Porsche.
L’opiniâtreté de Ferdinand Piëch, 75 ans, et sa longévité à la tête de l’entreprise sont pour beaucoup dans la réussite du groupe. Sa dernière décision a été de faire entrer sa femme, de vingt ans plus jeune que lui, au conseil de surveillance. Cela a fait grincer des dents, car l’arrivée de cette pétulante blonde n’est pas passée inaperçue dans l’univers feutré des barons de l’automobile allemande.
Volkswagen, cependant, est assurée de rester une entreprise dont les décisions coïncideront toujours avec les intérêts allemands. Le Land de Basse-Saxe, où se situe le siège historique du groupe, à Wolfsburg, possède en effet 20 % du capital. Cet actionnariat pèse pour empêcher les délocalisations. Pour le marché européen, VW assemble une bonne part de ses voitures en Allemagne. Sur 8,4 millions de voitures produites en 2011, 2,6 l’ont été dans le pays. Pour compenser les coûts salariaux élevés, VW fait de grosses économies grâce à la « production modulaire », un système que l’entreprise a inventé et qui est aujourd’hui copié par tous. Il permet de fabriquer différents modèles à partir d’une même plate-forme.
Une autre raison du succès de VW, c’est la force du modèle social allemand. Dans les moments difficiles, les syndicats ont su accepter des sacrifices. Mais les salariés ne sont pas oubliés quand tout va bien. L’an dernier, tous ceux basés en Allemagne ont perçu une prime de 7 500 € grâce aux résultats historiques du groupe.
« La force de Volkswagen, c’est surtout celle de sa marque » , analyse Jacques Rivoal, le patron de la filiale française. Grâce à cela, le prix de vente élevé ne semble pas être un obstacle. « Le client qui intègre le prix à la revente, la consommation et le coût d’entretien sait qu’il s’y retrouve » , assure-t-il encore. Cette image, en tout cas, permet à Volkswagen de conserver ses marges, là où d’autres constructeurs doivent multiplier les rabais. Cela lui donne aussi les moyens d’investir dans la R & D (plus de 6 milliards d’euros par an !) et donc de rester leader. Ce cercle vertueux fait le succès de la firme et lui permet de dominer de la tête et des épaules le paysage automobile européen.
Il faut dire que la Golf fait partie des joyaux du patrimoine de Volkswagen. La première version date de 1974, il y a trente-huit ans ! Depuis, il s’en est vendu 29 millions dans le monde entier : plus que la célèbre « Coccinelle » (21 millions). Cette berline compacte, citadine bien équipée, est encore aujourd’hui la voiture la plus vendue dans sa catégorie. Pourtant, à regarder le défilé des anciennes versions, on voit à peine la différence. Les angles se sont arrondis, mais la voiture a conservé son arrière trapu et son capot effilé. « Chaque nouvelle version doit se singulariser tout en restant la même », assure Walter de Silva, responsable du design. La nouvelle est un peu mieux équipée, un peu moins gourmande en carburant, mais tellement proche de sa devancière.
C’est cela la force de Volkswagen : savoir se renouveler tout en restant soi-même. Quand on demande à Martin Winterkorn, le patron de la marque, combien de générations de Golf devraient encore voir le jour, il lâche avec grand sourire : « Un grand nombre ! C’est une voiture populaire et qui doit le rester. » Alors, c’est cela que l’on célèbre surtout ici ce soir : la toute-puissance de Volkswagen, c’est-à-dire sa capacité à demeurer l’une des locomotives de l’industrie allemande en vendant massivement des voitures chères, fiables et bourrées de technologie.
La marque trône en effet au sommet du podium européen des constructeurs. Quand l’ensemble du secteur connaît des temps difficiles, le groupe Volkswagen réalise des bénéfices records et voit s’envoler ses ventes. L’an dernier, VW s’est hissé au deuxième rang mondial, derrière General Motors, avec plus de 8 millions de véhicules vendus. Le groupe a surtout réalisé les plus grands profits de l’industrie automobile mondiale : 15 milliards d’euros. Et Martin Winterkorn le dit sans complexe : « Nous voulons devenir les premiers constructeurs en 2018. » Volkswagen prévoit alors d’assembler plus de 10 millions de véhicules par an, tout en améliorant sa marge pour la porter à 8 % (contre 5 % aujourd’hui).
Comment fera Volkswagen pour y arriver ? La force du groupe, c’est d’être fortement mondialisé. Il est très présent en Chine, où il assemble et vend plus de deux millions de voitures. Il prévoit de monter à trois millions et d’investir 14 milliards d’euros dans ce pays. À titre de comparaison, PSA, le mieux implanté des constructeurs Français, écoule aujourd’hui environ 450 000 véhicules. La force de Volkswagen, c’est aussi le grand nombre de ses marques : Skoda, Seat… Mais la pépite, c’est Audi. Dédiée au haut de gamme, elle contribue pour 36 % aux résultats du groupe. Or, il faut se souvenir de ce qu’était Audi il y a trente ans… Après vingt ans d’efforts, Audi fait jeu égal avec BMW et Mercedes, les deux rivaux. Volkswagen peut désormais plastronner dans ses publicités et se présenter sous le slogan « das Auto », en allemand dans le texte. VW, c’est bien l’auto, toute l’auto.
Le père de cette réussite, c’est Ferdinand Piëch, petit-fils du fondateur de Porsche, qui a dirigé Audi durant dix-huit ans. Ingénieur exigeant à l’extrême, passionné de technologie, il a redressé la marque, avant de prendre la direction de Volkswagen en 1993. Il en est toujours la figure emblématique. Son dernier titre de gloire a été de boucler cette année le rachat de Porsche par VW, à l’issue d’une bataille qui a laissé des traces. Une branche des Piëch restait en effet propriétaire de Porsche. Elle était en train de racheter Volkswagen, jusqu’à lancer une OPA en 2007. L’opération a mis Porsche en difficulté. Ferdinand Piëch a contre-attaqué. Aujourd’hui, c’est Volkswagen qui est en train d’absorber Porsche.
L’opiniâtreté de Ferdinand Piëch, 75 ans, et sa longévité à la tête de l’entreprise sont pour beaucoup dans la réussite du groupe. Sa dernière décision a été de faire entrer sa femme, de vingt ans plus jeune que lui, au conseil de surveillance. Cela a fait grincer des dents, car l’arrivée de cette pétulante blonde n’est pas passée inaperçue dans l’univers feutré des barons de l’automobile allemande.
Volkswagen, cependant, est assurée de rester une entreprise dont les décisions coïncideront toujours avec les intérêts allemands. Le Land de Basse-Saxe, où se situe le siège historique du groupe, à Wolfsburg, possède en effet 20 % du capital. Cet actionnariat pèse pour empêcher les délocalisations. Pour le marché européen, VW assemble une bonne part de ses voitures en Allemagne. Sur 8,4 millions de voitures produites en 2011, 2,6 l’ont été dans le pays. Pour compenser les coûts salariaux élevés, VW fait de grosses économies grâce à la « production modulaire », un système que l’entreprise a inventé et qui est aujourd’hui copié par tous. Il permet de fabriquer différents modèles à partir d’une même plate-forme.
Une autre raison du succès de VW, c’est la force du modèle social allemand. Dans les moments difficiles, les syndicats ont su accepter des sacrifices. Mais les salariés ne sont pas oubliés quand tout va bien. L’an dernier, tous ceux basés en Allemagne ont perçu une prime de 7 500 € grâce aux résultats historiques du groupe.
« La force de Volkswagen, c’est surtout celle de sa marque » , analyse Jacques Rivoal, le patron de la filiale française. Grâce à cela, le prix de vente élevé ne semble pas être un obstacle. « Le client qui intègre le prix à la revente, la consommation et le coût d’entretien sait qu’il s’y retrouve » , assure-t-il encore. Cette image, en tout cas, permet à Volkswagen de conserver ses marges, là où d’autres constructeurs doivent multiplier les rabais. Cela lui donne aussi les moyens d’investir dans la R & D (plus de 6 milliards d’euros par an !) et donc de rester leader. Ce cercle vertueux fait le succès de la firme et lui permet de dominer de la tête et des épaules le paysage automobile européen.
- david33
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.
Volkswagen progresse toujours
Avec une croissance de 16,3 % sur le seul mois d'octobre, la marque Volkswagen conforte sa progression annuelle qui, après dix mois, est de 11,2 %, à plus de 4,7 millions d'unités.
La marque Volkswagen ne semble pas connaître la crise. En effet, depuis le début de l'année, 4,27 millions de VP siglés VW ont été livrés à travers le monde. Cela représente une croissance de 11,2 %. Sur le seul mois d'octobre, la marque a même progressé de 16,3 %, totalisant ainsi 501 300 unités.
Cependant, cette croissance n'est pas homogène, comme le souligne Christian Klingler, membre du directoire du groupe Volkswagen : "Nous avons constaté une croissance, très significative dans certains cas, sur tous les marchés hors Europe sur le mois d’octobre. La situation en Europe reste difficile. Les marchés d’Europe de l’Ouest demandent une attention particulière."
Toutefois, pour Christian Klingler, l'arrivée de la nouvelle Golf sera un atout important dans cette Europe de l'Ouest au contexte délicat. Il note d'ailleurs un excellent démarrage avec déjà plus de 40 000 précommandes de la berline.
Avec une Europe où Volkswagen affiche seulement 0,5 % de croissance, cette dernière vient naturellement d'ailleurs. Principalement d'Asie et d'Amérique. En effet, en Asie, la progression depuis le début de l'année est de 17,4 %, ce qui correspond à 1,89 million d'unités. Dans ce total, la Chine représente à elle seule 1,71 million d'unités, soit une augmentation de 18,4 %.
Enfin, aux Etats-Unis, la marque affiche, au cumul, 357 400 unités, soit une progression de 35,6 %. VW vit son rêve américain !
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Volkswagen progresse toujours
Avec une croissance de 16,3 % sur le seul mois d'octobre, la marque Volkswagen conforte sa progression annuelle qui, après dix mois, est de 11,2 %, à plus de 4,7 millions d'unités.
La marque Volkswagen ne semble pas connaître la crise. En effet, depuis le début de l'année, 4,27 millions de VP siglés VW ont été livrés à travers le monde. Cela représente une croissance de 11,2 %. Sur le seul mois d'octobre, la marque a même progressé de 16,3 %, totalisant ainsi 501 300 unités.
Cependant, cette croissance n'est pas homogène, comme le souligne Christian Klingler, membre du directoire du groupe Volkswagen : "Nous avons constaté une croissance, très significative dans certains cas, sur tous les marchés hors Europe sur le mois d’octobre. La situation en Europe reste difficile. Les marchés d’Europe de l’Ouest demandent une attention particulière."
Toutefois, pour Christian Klingler, l'arrivée de la nouvelle Golf sera un atout important dans cette Europe de l'Ouest au contexte délicat. Il note d'ailleurs un excellent démarrage avec déjà plus de 40 000 précommandes de la berline.
Avec une Europe où Volkswagen affiche seulement 0,5 % de croissance, cette dernière vient naturellement d'ailleurs. Principalement d'Asie et d'Amérique. En effet, en Asie, la progression depuis le début de l'année est de 17,4 %, ce qui correspond à 1,89 million d'unités. Dans ce total, la Chine représente à elle seule 1,71 million d'unités, soit une augmentation de 18,4 %.
Enfin, aux Etats-Unis, la marque affiche, au cumul, 357 400 unités, soit une progression de 35,6 %. VW vit son rêve américain !
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- nagrom59
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C'est pas la crise pour tout le monde.
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VW maitre du monde ?
ASTON MARTIN est en vente il parrait ?
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- sbouchaibi
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Oui, et je crois que Toyota veut aussi sa part de gâteau
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Le Land de Basse-Saxe, où se situe le siège historique du groupe, à Wolfsburg, possède en effet 20 % du capital. Cet actionnariat pèse pour empêcher les délocalisations.
Pour le marché européen, VW assemble une bonne part de ses voitures en Allemagne. Sur 8,4 millions de voitures produites en 2011, 2,6 l’ont été dans le pays.
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C'est pas chez Renault dont c'est carrément l'Etat qui est (toujours ?) actionnaire qu'on verrait ça.... C'est la très confidentielle Alpine qui sera française (applaudissements !)
ils auraient mieux fait de commercialiser leur "new 4 chevaux" qui se serait sans doute vendue aussi bien que les MINI, Beetle et 500.
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Pour compenser les coûts salariaux élevés, VW fait de grosses économies grâce à la « production modulaire », un système que l’entreprise a inventé et qui est aujourd’hui copié par tous.
Il permet de fabriquer différents modèles à partir d’une même plate-forme.
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Je crois que ça permet surtout de gros gains de temps de lancement de nouveaux modèles en extrapolant une même base.
Ce qui est stupéfiant c'est ce que doivent respectivement VW à sa Golf et Peugeot à sa 205 qui les ont littéralement propulsé en tête en un peu plus d'une décennie.
De voir comment Fiat et Opel ont failli boire la tasse avant de rebâtir des gammes attrayantes et comment Rover a merdé trop longtemps; pourtant sa 75 était une belle voiture.
Comment également Porsche se porte si bien malgré le créneau si particulier du sport de luxe.
Les enjeux sont si énormes qu'un modèle raté coûte un bras à un constructeur, et un défaut de stratégie globale encore plus (cf Peugeot)
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Une autre raison du succès de VW, c’est la force du modèle social allemand. Dans les moments difficiles, les syndicats ont su accepter des sacrifices. Mais les salariés ne sont pas oubliés quand tout va bien. L’an dernier, tous ceux basés en Allemagne ont perçu une prime de 7 500 € grâce aux résultats historiques du groupe.
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Là aussi y a comme une différence; en France dans ces cas là c'est 1000 € pour les "non cadres" Les cadres sont priés de rester discrets sur ce qu'ils ont eu ("vous avez vu ? alors vous plaignez pas ! ")
et les dirigeants comme dans les Guignols "j'te dis pas le prix, c'est indécent"
Pour le marché européen, VW assemble une bonne part de ses voitures en Allemagne. Sur 8,4 millions de voitures produites en 2011, 2,6 l’ont été dans le pays.
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C'est pas chez Renault dont c'est carrément l'Etat qui est (toujours ?) actionnaire qu'on verrait ça.... C'est la très confidentielle Alpine qui sera française (applaudissements !)
ils auraient mieux fait de commercialiser leur "new 4 chevaux" qui se serait sans doute vendue aussi bien que les MINI, Beetle et 500.
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Pour compenser les coûts salariaux élevés, VW fait de grosses économies grâce à la « production modulaire », un système que l’entreprise a inventé et qui est aujourd’hui copié par tous.
Il permet de fabriquer différents modèles à partir d’une même plate-forme.
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Je crois que ça permet surtout de gros gains de temps de lancement de nouveaux modèles en extrapolant une même base.
Ce qui est stupéfiant c'est ce que doivent respectivement VW à sa Golf et Peugeot à sa 205 qui les ont littéralement propulsé en tête en un peu plus d'une décennie.
De voir comment Fiat et Opel ont failli boire la tasse avant de rebâtir des gammes attrayantes et comment Rover a merdé trop longtemps; pourtant sa 75 était une belle voiture.
Comment également Porsche se porte si bien malgré le créneau si particulier du sport de luxe.
Les enjeux sont si énormes qu'un modèle raté coûte un bras à un constructeur, et un défaut de stratégie globale encore plus (cf Peugeot)
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Une autre raison du succès de VW, c’est la force du modèle social allemand. Dans les moments difficiles, les syndicats ont su accepter des sacrifices. Mais les salariés ne sont pas oubliés quand tout va bien. L’an dernier, tous ceux basés en Allemagne ont perçu une prime de 7 500 € grâce aux résultats historiques du groupe.
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Là aussi y a comme une différence; en France dans ces cas là c'est 1000 € pour les "non cadres" Les cadres sont priés de rester discrets sur ce qu'ils ont eu ("vous avez vu ? alors vous plaignez pas ! ")
et les dirigeants comme dans les Guignols "j'te dis pas le prix, c'est indécent"
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